The Tower of Leires

Et si la fac arrêtait de partir en sucette ? Ahem, désolée, je rêvais tout haut.

Le japonais, pour moi, c’est toujours catastrophique. Alors ce matin, c’était forcément comme d’habitude, pas d’exception. Il y avait des kanji, plein plein plein. Essentiellement les kanji des 5 premières leçons, en réalité, donc ceux que je connaissais bien, ceux que j’écrivais tous les jours ou presque, même sur mes feuilles de notes de civilisation britannique et américaine pour être bien sûre de ne jamais les oublier. Mais ce matin, devant ma feuille, j’ai oublié, tout oublié. Comme toujours. Il doit y avoir un mauvais sort qui fait que quand je passe la porte de l’amphi, j’ai la tête aussi vide que celle d’Homer Simpson après être passé chez Moe. Donc je m’en veux, parce que même s’il y avait des kanji que je ne connaissais pas, les 3/4 des kanji de l’examen, je les savais, et je ne comprends pas pourquoi je les oublie systématiquement une fois installée devant ma feuille. Même les kanji que j’avais appris par coeur pour l’oral de vendredi, je les ai oubliés ce matin.

En fait je ne vois qu’une explication plausible : en salle d’examen, je deviens bête. Tellement bête que je fais mon premier écrit de japonais en oubliant tous mes kanji, mais sans oublier de retourner ma feuille quand même pour être bien sûre qu’il n’y a pas d’exercice au verso, c’est toujours ça. Et il n’y en avait pas, d’ailleurs.
Et 3/4 d’heure plus tard, pour mon deuxième écrit de japonais, j’oublie encore mes kanji, ou peut-être que ceux-là je ne les ai finalement jamais connus, mais j’oublie aussi de retourner ma feuille pour vérifier le verso… Je m’aperçois seulement 5 minutes avant la fin qu’il y avait le sujet du sakubun derrière…
Je gagne toujours la majorité de mes points au sakubun…
Je l’ai bien mérité, mais… VDM.

Petite étude comparative entre l’UFR d’anglais et l’UFR de japonais. Quand on a un oral à l’UFR d’anglais, on a une plage horaire. Les étudiants de la première moitié de l’alphabet de 9h à 12h, les autres de 14h à 17h. Jusque là, tout va bien, l’organisation est impeccable. En japonais… On tente d’avoir une plage horaire et de faire passer 10 élèves en une heure. On a donc une plage horaire, mettons de 15h30 à 16h30, et le samedi, de préférence, sinon c’est moins drôle. Sauf qu’il y a toujours entre 1h et 2h de retard sur le planning. Alors en fait, on arrive à 15h30 mais on est pas certain de s’en tirer avant 18h…
Et pour le rattrapage… Bah tout le monde vient, tant qu’à faire, pas d’organisation. On sait juste qu’on passe de 9h à 11h, c’est déjà bien. Enfin ils essaient de nous faire croire qu’ils vont faire passer 30 étudiants en deux heures.

En anglais, on arrive à 9h, ou 14h, c’est selon. Et pas après, sinon on ne nous laisse pas entrer. En japonais, on peut arriver à 10h55, tout le monde s’en fiche, totale liberté.

En anglais, on s’inscrit sur une feuille et on connait notre heure de passage avec précision (bon, à 5 minutes près alors). En japonais, on a toujours au moins 1h de retard sur ce qui est prévu. Donc on arrive à 9h, on attend, affalés devant la salle, on se décide à y aller ou pas, on attend son tour, et comme à 11h, il y a un examen écrit, on fait une pause et on reprend à 14h. On rattrape ensuite le retard pris la matinée jusqu’à 15h30. Mais les oraux du 2ème semestre étaient censés commencer à 14h. Bah tant pis si on avait prévu de sortir avant 18h, c’est pas certain qu’on y arrive…