The Tower of Leires

Ces jours-ci, j’ai été victime de la malédiction Disgaea. Le jeu est sorti sur DS et j’ai eu envie de m’y mettre, vu l’engouement du cher et tendre pour cette diablerie quand elle est sortie sur PS2. Les tactical RPG, c’est pas vraiment mon truc, parce que dans tactical RPG, il y a tactical… Et mon petit esprit illogique n’est pas toujours apte à organiser des plans pour gagner des guerres. Alors parfois, tout le système des géopanels m’énerve somptueusement et scrogneugneu que certaines maps avec que des méga boosts pour les ennemis m’agacent !

D’un autre côté, on dira ce qu’on veut, que certaines maps demandent une certaine technique, que c’est mieux de faire telle ou telle chose avec les géopanels, c’est quand même un jeu bien bourrin où il vaut mieux avoir des casters. Tant mieux, je suis très caster. Et si on monte bien le prêtre, c’est lui le meilleur. Mwahahahaha !
“Bébé, tu sais, c’est mieux d’aller derrière les ennemis, on fait plus de dégâts.”
Oui c’est vrai que c’est mieux, mais je balance une multitude de sorts sur le pauvre petit ange qui tombe comme une mouche sous les assauts de mes mages surpuissants. Mwahahahaha !

Ah, oui, dans ce jeu, on tape des anges. Mais pas que. Des démons et des humains aussi, tout le monde y passe, et même si on incarne à la base Laharl, le nouveau roi du Netherworld, tout n’est pas ou tout blanc ou tout noir…

On oscille d’ailleurs pendant tout le jeu entre humour et sérieux, entre bêtise et émotion, mégalomanie et humilité. Les personnages sont tous d’une loufoquerie sans borne, bien caricaturés, et j’avoue que j’ai du mal à choisir mon préféré. Gordon, le défenseur de la Terre et Mid-Boss, le… mid-boss sont en bonne position.

J’aime assez le design qui colle bien à l’ambiance plutôt comique du jeu, et les mimiques de Laharl, Mid-Boss et Gordon sont plutôt mémorables. Le cher et tendre me dit que le jeu est bien plus beau sur la PSP et je veux bien le croire, mais je n’ai qu’une DS alors…

En résumé, même si encore une fois, c’est “tactical”, j’accroche totalement. Parce que j’adore les RPG qui ne se prennent pas au sérieux, remplis de personnages et de dialogues loufoques, qui sont là bien pour détendre et pas pour mettre la pression (c’est vrai, est-ce que j’ai une tête de sauveur du monde ?), parce que les casters sont très utiles, et que ça colle assez à mon style et parce que, pour finir, le jeu ne commence vraiment qu’une fois qu’on a terminé le scénario… Donjons alternatifs, me voilà !