The Tower of Leires

Depuis un mois j’apprends le piano. Tout doucement, comme je peux avec ce que j’ai: un superbe clavier numérique offert par mon époux pour mon anniversaire et un bouquin. Alors ce n’est pas forcément la meilleure méthode, mais c’est tout ce que j’ai pour l’instant. Et je m’en sors finalement pas si mal que ça. C’est vrai, ça pourrait être pire.
Mais… j’aime ça en fait. Je n’ai pas l’oreille musicale, je n’ai pas non plus la mémoire visuelle, seulement ce qui est étonnant c’est la mémoire des doigts. Après avoir répété un morceau pendant plusieurs heures, les doigts finissent par courir tout seul sur le clavier, ça a quelque chose d’effrayant. Mes doigts se débrouillent mieux que ma tête. Je garde les yeux sur la partition, histoire de pouvoir me rattraper si j’ai un trou de mémoire. Mais en fait mes doigts vont plus vite que mes yeux et je me retrouve vite perdue dans ma partition, avec un train de retard sur ce que jouent mes doigts. Donc mes yeux ne servent à rien. Et s’ils se posent sur le clavier c’est la catastrophe, je m’emmêle immédiatement, je ne sais plus ce que je fais. L’idéal, c’est encore que je ferme les yeux et que je laisse mes doigts faire ce qu’ils veulent, c’est encore les plus doués…
Et alors là, je me demande comment jouent les gens qui sont doués pour ça. Ceux qui jouent depuis des années. Qu’est ce qui marche le mieux chez eux ? Les yeux ? Les doigts ? Les oreilles ?

Samedi midi, je me suis fait chouchouter. J’avoue y avoir pris un certain plaisir. C’est vrai que c’est agréable d’être invitée chez des amis, de prendre un apéritif, de ne pas avoir le droit d’aider à débarrasser la table, de manger un bon petit plat fait maison avec un clafoutis aux mirabelles bien de chez moi. Avoir des discussions hautement philosophiques. Ou pas… Plutôt rigoler tout l’après midi et s’apercevoir que ah ben oui, il est déjà 19h30… Hem…
Ça a beau être agréable, je suis quand même gênée de ne rien faire.

J’ai une petite préférence pour la situation inverse. Inviter à déjeuner. Cuisiner un repas pendant deux heures et demi, me maquiller pendant un temps de cuisson, passer d’une casserole à l’autre, faire gratiner au four, monter les blancs en neige, servir les invités… J’aime me lever le matin avec la perspective d’avoir un repas à préparer de A à Z. Je ne pense pas à prendre mon petit-déjeuner, et cuisiner me fait étrangement oublier toute sensation de faim. Plus je passe du temps en cuisine et moins j’ai faim. Je suis absorbée dans ma recette, ou plutôt dans mes recettes, comme je cuisine tout en même temps.
Et quand un de mes invités va reprendre deux fois de mon plat, je vais être aux anges. Sensation que je ne ressentirai malheureusement jamais en étant simplement invitée moi-même. Même si ce qu’on me sert est délicieux. C’est juste tellement gratifiant de voir que quelqu’un aime ma cuisine.

C’est quand même courant, les infirmières dans les hôpitaux. Surtout quand on va en réanimation. En réanimation, on est relié constamment à des appareils qui mesurent la tension, le rythme cardiaque, mais les infirmières viennent checker souvent comment on va pour éviter qu’on agonise tout seul dans notre chambre suite à une hémorragie interne. Parce que oui, on a une chambre tout seul en réa. Avec la porte toujours ouverte.

Donc les infirmières viennent souvent voir le rythme cardiaque, prendre la tension, faire des prises de sang à heure fixe et nous réveiller 4 fois par nuit pour vérifier tout un tas de valeurs et nous piquer les doigts et/ou les bras.
Ca peut paraitre un peu surprotecteur, mais bon, non finalement, je préfère vraiment ça plutôt que mourir d’une hémorragie interne, pas vous ?

Bon mais il y a quand même un truc qui était affreux en réa : le nombre de jeunes futures infirmières qui venaient pour faire leur stage d’été. Moyenne d’âge : 21 ans à tout casser. Et je vais parler comme une vieille mais à cet âge là, c’est ultra bruyant, une infirmière ! Et ça regarde des films d’horreur toute la nuit. Donc bon, entendre des cris de minuit à 5h du matin, pour quelqu’un qui vient de se faire agresser et qui à la base déteste les films gores, c’est vraiment le meilleur moyen de se reposer… Trouvez pas ? Donc en fait, entre ça, la tension prise automatiquement tous les quart d’heure, les prises de sang, les BIP BIP de la machine qui mesure le rythme cardiaque qui s’affole dès que ça dépasse les 120 (ce qui m’arrivait très souvent, je passais à 140 à chaque fois qu’on approchait de ma chambre), les cris des infirmières se menaçant de se balancer des flacons d’urine à laggle, et la douleur, j’ai très très peu dormi.

Mais y a un truc génial avec les infirmières : elles font des super massages du dos. Et quand on passe toute sa journée dans un lit dans lequel on s’enfonce de 30cm sans pouvoir bouger d’un pouce, le meilleur moment de la journée, c’est quand les infirmières viennent faire le massage du dos.

Et y a aussi quelque chose de sympa avec les infirmières, c’est que dès qu’elles voient qu’on fait notre premier sourire, elles ont l’air très très content. Eh oui, quand on fait un sourire à une infirmière le matin la première fois qu’on la voit alors que la veille, on était qu’un légume shooté à la morphine, ça doit faire plaisir.

Donc merci aux infirmières qui se sont occupées de moi quand je ne pouvais pas bouger du tout, qui m’ont fait mes prises de sang six fois par jour, qui sont passées toutes les heures relever mes constances, qui m’ont apporté mes petits bouillons quand j’avais le droit, qui m’ont fait des massages du dos extra, m’ont aidée à me mettre sur mon fauteuil quand je n’arrivais pas à faire deux pas sans quelqu’un de chaque côté, et j’en passe…

Osez me dire que les chats ne sont pas des stars.

Je porte des lunettes depuis que j’ai 6 mois. Ça fait donc 23 ans. Depuis trois semaines, je teste des lentilles. Et ça fait bizarre. Bizarre parce que je vois net sans sentir que j’ai des lunettes sur le nez. Bizarre parce que je commence à m’y habituer, que je me rends compte qu’au départ, les porter pendant 4 heures c’était difficile et que maintenant je tiens 8 heures sans trop me plaindre. Et vraiment, ce que je trouve fantastique, je ne le dirai jamais assez, c’est de voir sans sentir mes lunettes sur mon nez, d’avoir l’impression de voir avec mes yeux, tout simplement, ce qui ne m’est jamais arrivé de toute ma vie. Même si ma vue est toujours aussi défaillante et que c’est tout comme si j’avais des lunettes (c’est à dire que c’est elles qui font le boulot), j’apprécie ça.
C’était le post futile du jour.
A demain !

I could be mean
I could be angry
You know I could be just like you

I could be fake
I could be stupid
You know I could be just like you

You thought you were standing beside me
You were only in my way
You’re wrong if you think that I’ll be just like you

You thought you were there to guide me
You were only in my way
You’re wrong if you think that I’ll be just like you
You thought you were there to guide me
You were only in my way
You’re wrong if you think that I’ll be just like you

I could be cold
I could be ruthless
You know I could be just like you

I could be weak
I could be senseless
You know I could be just like you

You thought you were standing beside me
You were only in my way
You’re wrong if you think that I’ll be just like you

You thought you were there to guide me
You were only in my way
You’re wrong if you think that I’ll be just like you
You thought you were there to guide me
You were only in my way
You’re wrong if you think that I’ll be just like you

On my own, cause I can’t take liven with you
I’m alone, so I won’t turn out like you
Want me to

You thought you were standing beside me
You were only in my way
You’re wrong if you think that I’ll be just like you

You thought you were there to guide me
You were only in my way
You’re wrong if you think that I’ll be just like you
You thought you were there to guide me
You were only in my way
You’re wrong if you think that I’ll be just like you

I could be mean
I could be angry
You know I could be just like you

C’est vrai, j’avoue, j’ai lu, enfin commencé à lire les bouquins de Stephenie Meyer. J’avais une excuse J’avais une excuse, une vraie ! Alors en fait, voyez, je n’ai pas eu de cours d’anglais depuis janvier, grève oblige, et il fallait que je euh… entretienne mon niveau… Oui, c’est cela. Alors voilà, j’ai chopé les bouquins en anglais (d’ailleurs les titres en anglais n’ont rien à voir avec les titres français, ça me fait toujours bizarre), et… Oui, bon, oui j’ai aimé ! Voilà.

C’est vrai, c’est quand même des bouquins pour adolescentes et tout, et le concept du love at first sight, c’est quand même hyper cucul-la-praline, et puis on a déjà du mal à ne manger qu’un seul carré de chocolat, nous, alors vous vous imaginez respirer le chocolat le plus délicieux du monde à longueur de journée sans pouvoir y planter les crocs ? Moi non. Mais je suis faible avec le chocolat. Bref, après cette comparaison culinaire, je vais dire quand même que j’ai dévoré les bouquins (haha - hem)… Que j’étais même pas vraiment loin de défaillir à certains passages en imaginant Edward (bon, j’avais l’image de Robert Pattinson en tête déjà - et j’avais déjà dit à quel point je le trouvais mignon… et plus jeune que moi…)
Ah bien sûr, on est loin de l’image de Lestat, hein…

Je n’ai pas réfléchi au pourquoi du comment, mais Stephenie Meyer s’est quand même débrouillée assez habilement pour me faire adorer des bouquins pour lycéennes… Et je suis pas la seule, d’ailleurs, quand je vois que c’est aussi le cas de certains amis du cher et tendre. Je ne vais d’ailleurs pas réfléchir là dessus du tout. Et je vais essayer de me sortir de la tête l’image du beau Robert avec ses joues bien rouges. C’est vrai, même avec une tonne de maquillage, impossible de masquer complètement la très très mignonne rougeur de ses joues… Bref, je m’égare…
Et d’ailleurs, moi je craque plutôt sur Jacob…
Toujours du côté de l’outsider.

Bon, par contre, Disgaea m’a un peu ralentie dans ma lecture, et du coup, je n’ai toujours pas fini la série…

J’avais oublié le plaisir totalement simple que peut prodiguer un morceau de pain avec de la confiture de cerises/framboises/groseilles.
J’avais aussi oublié que c’était la même chose avec un bol de lait chaud et des chocapic.
Ou encore avec un mini paquet de fraises Tagada.

Je pourrais effectivement parler de la grève qui sévit dans les facs ces temps-ci, mais je n’ai pas l’habitude d’écrire sur des sujets sérieux. En parler, oui, forcément, même si trouver quelqu’un qui sait pourquoi les profs sont pas contents, c’est difficile (eh oui), mais écrire, moins. Je préfère les délicieuses futilités.
Aujourd’hui, je vais laisser le mariage de côté pour discuter cuisine. Parce que ça me plait. J’ai toujours aimé cuisiner, mais depuis que j’ai un four, je m’en donne à cœur joie.Gâteaux, tartes, fondants, soufflés, pizzas, je level mon cooking skill. Et je ne m’en sors pas si mal, ma foi. J’adore cuisiner une tarte tatin et sentir l’odeur de la cannelle dès que ça commence à chauffer, j’adore regarder un soufflé lever comme il faut à travers la vitre du four, sentir la chaleur de la cuisson quand je m’approche, et ça me plait de réussir quelque chose du premier coup.
Je pense sérieusement à prendre des cours pour apprendre à faire des plats plus élaborés… Pourquoi pas, après tout ?
J’étonne ma mère, persuadée depuis toujours que je ne saurai jamais rien faire de mes dix doigts.

La période de Noël est la meilleure période de l’année. En ce qui me concerne. J’adore le marché de Noël, j’adore la neige, avoir des idées cadeaux géniales parfois, me creuser les méninges d’autres fois, faire les paquets cadeaux, le sapin de Noël…
Le sapin, oui. Cette année, j’ai un sapin de Noël. Et j’adore. Le cher et tendre et moi avons décoré notre sapin, le week-end de la Saint Nicolas, comme je le faisais quand j’étais enfant.
Les années précédentes, je préparais donc Noël bien à l’avance. Mais cette année, j’ai le mariage à préparer. Ce qui fait qu’on est le 12 décembre, que je n’ai que très peu d’idées cadeaux, que je n’ai encore rien acheté et que mon portefeuille crie au secours…